dimanche 5 mai 2013

J'ai un projet devenir folle


Depuis l'ouverture du programme Ex-Situ au studio 13/16 du Centre Pompidou, j'ai déjà assisté à 2 ateliers.
le studio 13/16 est un espace au sous-sol du centre Pompidou dédié au 13-16 ans, chaque an sur une longue période ils proposent un thème et par rapport à ce thème des ateliers ou Workshop. Je connaissais déjà ce lieu car il y a 2 ans j'avais participé à 1 ou 2 ateliers dans le cadre de la "Fashion factory" sur le thème de la mode.
Depuis je n'y étais pas retourné, et puis il a fallut que samedi 13 avril en traînant mes van's dans les environs  une envie soudaine m'est passé et je décidai de faire un tour au studio 13/16 sans savoir du tout la nouvelle programmation. Et là grosse surprise, beaucoup de monde, ambiance tamisé bleu j'entre dans le studio, sur les murs du studio sont recouverts de mots barrés d'un trait, l'ambiance est assuré par un groupe de beat-boxing nommé la Team Panam. Le public est diversifié, on trouve des parents accompagné de leurs enfants, des personnes déjà plutôt âgés, des ados de mon âge, des jeunes . Je tombe même sur des personnes tellement bien looké que j'ai juste envie de les prendre en photo (plus que 1 mois avant d'avoir mon réflex...god bless the Queen), j'ai vraiment l'impression d'assister à un évènement où l'on a réunit la hype parisienne.
 On me fait comprendre que c'est pour l'ouverture de Ex-situ sur le thème du street-art, tous les samedis, dimanche et mercredi, des street-artistes proposeront des ateliers par rapport à ce qu'il font eux.
On me donne un sac et je promet de revenir la semaine prochaine pour participer à un atelier.

Le samedi suivant je suis donc de retour au studio 13/16, je suis accueilli gentillement, on m'explique l'idée de l'atelier dirigé par Rero: en gros je dois composer un mot avec des lettres capital barré, ce qui est la marque de fabrique de Rero sauf que lui il fait cela dans des lieux desafectés ou des friches,  et pour pas que tout ses ateliers sois répétitifs Rero propose un nouveau thème à chaque fois. Ce jour-ci le thème est Vrai/Faux! Rero me donne quelques pistes pour m'aider à trouver mon mot. Je vais pas vous mentir j'ai été légèrement surprise par la dégaine de Rero, je ne sais pas à quoi je m'attendais, mais sûrement pas à un mec d'environ 1m90 avec la barbe de 4 jours et la dégaine d'un Mark Zuckerberg. Le travail de Rero est vraiment engagé, il utilise beaucoup l'humour et le non-sens pour provoquer une réflexion chez nous.



J'ai finalement choisit "Hypocrisie" comme mot, et j'ai été étonné de voir qu'il n'avait pas encore été utilisé. Après avoir finit de composer le mot "hypocrisie" j'ai voulu en faire un autre et cette fois j'ai pris "C'est Pas Moi" j'avoue j'étais plutôt fier de moi. Aucune photo à vous montrer de mes chef d'oeuvres (plus que 1 mois...) mais voici une photo trouver sur le fb du studio 13/16 pour vous montrer un aperçu :


J'ai tellement aimé l'atelier de Rero que la semaine dernière accompagné cette fois d'amis, j'ai participé à l'atelier de YZ. J'ai pas vraiment compris la symbolique de son travail, pour pas vous mentir je préfère largement l'oeuvre de Rero. Là c'est l'artiste Ludo qui est en résidence, je vais y faire un tour, j'ai jeté un coup d'oeil à ce qu'il faisait et c'est pas mal du tout.



Ex-situ est vraiment une idée génial de la part du centre Pompidou, déjà le studio 13/16 en lui même est une idée génial, on y fait de jolie rencontre et le personnel est super.
Le street-art exposé me rend toujours dubitative, je me souviens il y a environ 5, 6 ans être allée voir l'expo de street-art au Grand Palais avec ma classe. Voir des tag sur toile, fait totalement perdre ce côté rébellion du tag. D'ailleurs le but de cette expo était plus stylistique je pense.
C'est là où le projet Ex-situ est vraiment novateur, "ex-situ" signifie "hors de son milieu naturel", ce projet est vraiment un défi aussi pour les artistes invités est-ce que loin du milieu urbain où ils évoluent, loin des galeries où ils exposent, on leur donne un espace, un nouveau terrain de jeu est-ce que leur imagination est toujours présente? Tout cela est éphémère, à la fin de chaque résidence on nettoie tout pour une nouvelle résidence, un point commun avec le street-art qui est tout aussi éphémère.

P.S: je sais le titre n'a aucun rapport avec le contenu, enfin si ce non-sens commun à l'oeuvre de Rero. Non j'ai mis ce titre en référence à un nouvelle de Bukowski (vous savez que cet auteur est ouuuuuf)



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